lundi 27 juillet 2009

Le spectacle pyrotechnique du 15 août




Le spectacle du 15 août qui, traditionnellement, vient clôturer les fêtes du Cochon Rose sera cette année un spectacle pyrotechnique. Certains seront déçus, d'autres rassurés, tant pis, soyons clairs : même s'il s'intitule "Plus Près des Etoiles", il ne s'agit en aucun cas d'une reformation en grande pompe du groupe toulousain Gold ("Plus Près des Etoiles" donc mais aussi "Capitaine Abandonné", "Ville de Lumière", "Laissez-nous Chanter", que de chefs d'oeuvre décidément...). Non, ce spectacle sera proposé par une compagnie lyonnaise : Les Lutins Réfractaires. Derrière ce nom de scène sibyllin se cache une troupe reconnue depuis 2003 pour la qualité de ses prestations (comme on dit chez Pôle Emploi), mélant musique, danse et pyrotechnie. Ces gens ne sont pas des plaisantins : des villes telles que Troyes, Saint-Nazaire, Lyon, Bourges, Nice ou Paris ont accueilli leurs spectacles. Si la mise en scène devrait être assez éloignée d'une soirée de clôture du camping de Blangerval-Blangermont ou du ball trap annuel de Grouches-Luchuel, nul besoin pour autant d'être titulaire d'un doctorat en arts visuels pour en apprécier la saveur. Les intellos diraient volontiers qu'il s'agit d'un univers "où tout est contraste", "où la lumière forme et déforme les objets", "où la dimension mystique de la Nature se mêle harmonieusement à la magie du feu"... Oui, bon d'accord. Nous on dit que ça devrait être beau, que ça devrait faire du bruit et que notre Place d'Armes sera bien jolie ainsi. Le mieux pour se faire une idée est encore d'aller faire un tour sur leur site, avec photos et vidéos en pagaille.

mardi 14 juillet 2009

Dissident Chaber invités de Dimanche en FanfareS le 16 août


Les caprices du calendrier font que cette année le 15 août tombe un samedi. Les membres de l’OCH qui ne sont pas, contrairement aux idées reçues, des déficients mentaux, ont donc choisi de poursuivre les festivités jusqu’au lendemain, dimanche 16 août. Ce sera « Dimanche en FanfareS » (avec un « s » majuscule, pour bien montrer qu’il y aura plusieurs fanfares, on n’est jamais trop prudent en matière de communication) qui rassemblera divers ensembles musicaux de l’Union Européenne. Parmi tous ces fanfarons, gros plan aujourd’hui sur Dissident Chaber, qui s’écrit donc avec un seul « b » et sans « t », aucun hommage déguisé au Colonel d’Honoré de Balzac ni au gardien de but d’Amiens SC. C’est en parcourant leur collection de 45 tours des années 80 que cette bande d’illuminés lillois a un beau jour vu la Vierge : leur mission sur Terre désormais consistera à faire revivre les tubes sirupeux de ces drôles d’années, à les massacrer pour les rendre enfin audibles. Les sceptiques désirent des titres ? « Les Bêtises » de Sabine Paturel, « Macumba » de Jean-Pierre Mader, « Voyage Voyage » de Desireless, tous sont passés à la moulinette Dissident Chaber. En lieu et place des synthés nous aurons donc cuivres et grosse caisse, les micros eux sont remplacés par des mégaphones ! Ces nordistes authentiquement déjantés n’oublient pas non plus que les anglo-saxons n’ont jamais donné leur part au chien quand il s’agissait d’écrire des textes ridicules : « I Was Made For Loving You » des transexuels de Kiss devient « J’Ai Eté Fabriqué Pour T’Aimer », tandis que « Life Is Life » des autrichiens (oui, des autrichiens…) d'Opus est fort logiquement rebaptisé « La Vie C’est La Vie ». Les patronymes de ces débiles profonds (attention, compliment !) rendent également hommage à cette époque bénie où l’on attendait un peu honteusement le Top 50 de Marc Toesca et la playmate de Stéphane Collaro : Nathalie Sommerville et Marie Quartz aux trompettes, Emmanuel Charden et Laurent Mader aux sax, prix spécial du jury à Maximilien de Monaco à la guitare. Leurs accoutrements ne sont pas non plus piqués des vers, entre costumes à paillettes à rendre aveugle Patrick Juvet et tenues paramilitaires dignes de Clash période Combat Rock. Une attitude donc furieusement rock’n roll qui au final à plus à voir avec les Wampas et Ludwig Von 88 qu’avec la Fanfare de Cavalerie du 2ème Régiment de Hussards de Strasbourg. Un programme jouissif qui laisse augurer des moments de pur bonheur, comme on disait du temps de Maritie et Gilbert Carpentier.

http://www.laroulotteruche.org/chaber2/index.html

dimanche 12 juillet 2009

Roulez genèse


En dépit d'innombrables lectures et relectures, malgré l'assistance bénévole de Bernard Pivot et Jacques Capelovici, nous avons fait une boulette. Faute avouée est à demi pardonnée, nous vous proposons même de faire les malins en devenant le lauréat 2009 du Grand Jeu Concours "La Boulette du Cochon Rose". Une faute d'orthographe ou de syntaxe, appelons-ça comme on veut, s'est glissée sur l'affiche des Fêtes du Cochon Rose, que l'on commence à voir un peu partout en ville. Le premier humain à se manifester et à donner la réponse se verra offrir le plus beau des cadeaux : une Leffe 50cl. Mains 20 centimètres au-dessus du buzzer, voici l'indice au bas de votre écran : "roulez genèse".

mercredi 8 juillet 2009

Thierry Marie à Hesdin le vendredi 7 août

Ca, c'est un homme !

Attention pointure ! Physique de gladiateur et mental de Vietcong, l’homme n’est pas un narvalo. Dans le cadre du passage à Hesdin de la 71ème Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme, Didier Desfachelles et sa bande de psychopathes cyclotouristes ont dégotté un invité d'honneur de marque. Difficile en effet de résumer en quelques lignes le pedigree de l’animal. Champion de France de contre-la-montre, champion de France de poursuite, vainqueur de six étapes du Tour de France, d’une étape du Tour d’Espagne et du Giro, plusieurs fois porteur du maillot jaune, n'en jetez plus... Spécialiste des efforts violents, roi incontesté du prologue au début des années 90, Thierry Marie était aussi un extraordinaire baroudeur, capable d’échappées solitaires mémorables. C’est le 11 juillet 1991 que ce natif du Calvados entre pour toujours dans l’histoire de la Grande Boucle, jouant devant nos yeux ébahis sa version toute personnelle de « j’irai revoir ma Normandie ». Arras-Le Havre (259 kms, rien que ça…), une étape devenue légendaire grâce à l’exploit inégalé de Thierry Marie qui 234 kilomètres durant ( les versions divergent cependant : 229 selon la police, 234 selon les manifestants) résistera seul au peloton et à sa meute de sprinters (Abdoujaparov, Sean Kelly, Jalabert, Museeuw… bref pas des comiques) pour l’emporter sur ses terres. Il s’agit à ce jour de la deuxième plus longue échappée de l’histoire du Tour (pour votre culture générale, la plus longue est celle d’Albert Bourlon, 259 kms entre Carcassonne et Luchon en 1947, toujours bien à replacer pendant les longs apéros de l’été). Si l’on devait expliquer à un martien la définition du panache, la seule réponse qui s’imposerait tiendrait en ces deux mots : Thierry Marie. Un homme réputé aussi pour sa gouaille et sa bonne humeur, qui ce jour-là chantait sur son vélo pour tromper sa solitude. 1991, 18 ans déjà. Après ce fut moins drôle : les pénibles années Indurain et Armstrong (12 Tours à eux deux, 12 Tours de gestion et d’ennui) entrecoupées ça-et-là par des épopées parfois magnifiques (Pantani !!!!!) mais plus souvent pathétiques (le dopage à l’insu de mon plein gré, le troisième du Tour qui finit par être déclaré vainqueur un an après, les discours aseptisés, Christophe Moreau meilleur français…). Ceci étant dit, il est bon de rappeler que le cyclisme demeure un sport de surhommes, un sport de pure souffrance, et j’invite les sempiternels ronchons à grimper une fois dans leur vie la côte de La Loge pour réaliser la performance de ces cyclistes d’exception, aujourd’hui traités par les autorités sportives et médiatiques comme de vulgaires délinquants. Comme dirait Gérard Holtz, « vive le vélo » ! Et vive Thierry Marie !

mardi 7 juillet 2009

Demandez le programme...


Création : Domé
Infographie : Jean-Louis Saelens
Inutile de saturer le standard de la clinique et de grossir bêtement la file d'attente du tout nouveau plateau d'ophtalmologie. Ces deux images sont illisibles, même pour qui serait doté de l'oeil du tigre de Rocky Balboa. Pour accéder confortablement au détail du programme tant attendu des Fêtes du Cochon Rose, il vous suffit de cliquer (à l'aide de votre souris par exemple) sur les images. Et hop, comme par miracle, tout deviendra plus clair. Dans les jours prochains, revue détaillée des événements majeurs de ces fêtes. Pour le moment, digérons calmement les deux tristes événements du jour : les funérailles de Michael et surtout, surtout, le retour de Lance Armstrong.

jeudi 18 juin 2009

Hesdin voit la vie en rose


La voici donc l'affiche des Fêtes du Cochon Rose. Et même les plus daltoniens d'entre nous l'auront noté, cette affiche est rose et même franchement rose. Le cochon est rose, l'affiche et ses fêtes seront roses, n'en déplaisent aux misogynes. Hesdin désormais assume sa part de féminité. Laissons le bleu aux garçons et aux supporters de la pâle équipe de France du non moins pâle Raymond Domenech. Le rose, la couleur des blouses vichy des fifties, des tutus des majorettes et des poupées Barbie, oui. Mais le rose aussi symbole de candeur, d'innocence, de plaisir de vivre et d'optimisme, autant d'idées pas si idiotes en cette époque de sinistrose ambiante. 10 jours de fête pendant lesquels, rassurez-vous, nous ne vous ferons pas jouer à la dînette, mais vous proposerons des animations festives, culturelles et gastronomiques. Programme détaillé dans les jours à venir.

samedi 6 juin 2009

Les concerts du Jeudi

C'est vrai, il se passe plein de choses le jeudi. TF1 nous propose les aventures torrides d'Alice Nevers ("le juge est une femme", précision intéressante, comme si une femme ne pouvait être juge, avec son cerveau déficient) pendant que France 2 choisit de nous rappeler que tout part à vau-l'eau, les restaurateurs chinois qui mettent du chien dans leurs nems, les patrons qui sont tous d'horribles salauds, les tennismen cocaïnomanes, la vie est vraiment moche. Il existe toutefois d'autres possibilités d'occuper intelligemment le jovis dies, le jour de Jupiter mais aussi le jour de joie. Chaque jeudi de juillet et d'août, un concert gratuit a lieu Place du Marché aux Poissons, où dans un espace entièrement piétonné chacun pourra apprécier divers styles musicaux, attablé (ou non attablé d'ailleurs, nous ne voudrions surtout pas être soupçonnés de pousser à la consommation) aux terrasses des cafés. Voici le programme de ces événements du jeudi hesdinois :
2 juillet : VERTIGO (rock)
9 juillet : AFRICA SOUND (chansons et percussions africaines)
16 juillet : BEIJO DEL SOL (trio bossa nova)
23 juillet : ALEX LA BRICOLE (chanson française)
30 juillet : LUNA CHILE (rock alternatif)
6 août : REGATTA (pop rock)
13 août : EL DIABLO (rock)
20 août : GEF (blues rock)
27 août : LES VOIX DE L'AME ET DE LA SOUL (trio gospel)
En cas d'intempéries (rares dans notre région méridionale), les concerts sont maintenus mais ont lieu au Théâtre.